Et voilà, Tocane, c'est fini ! Très bonne édition, du monde, mais pas trop, de la bonne musique, une super ambiance (on s'est retrouvé à 5 de la session d'hier soir à chanter ensemble dans les douches (séparées, je le précise !).
Je prends congé de tous le monde et je quitte Tocane avec quand même quelques regrets ... Plus que 11 mois et 3 semaines pour la prochaine édition ...
Je décide de rentrer à Paris en allant le plus droit possible en évitant les autoroutes :
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Je prends la route de Ribérac. Après une omelette monstrueuse dans un petit restaurant avant Ribérac, je fais une pause 'voiture' (vidange, niveaux, histoire de ménager ma monture, 140.000 km, c'est plus une jeune fille ...).
En attendant que la voiture soit disponible, je trouve un sympathique café restaurant dans Ribérac appelé "la Gavotte", qui fourni un accès WiFi gratuit. C'est un endroit sympa, mêlant le style sorcières et écologie, qui vend aussi de bons disques, plutôt de style musique du monde, avec un rayon "Enfance et Musique" ... Peut être une étape possible en acoustique, au sein d'une tournée ... A étudier ...
http://www.linternaute.com/restaurant/restaurant/16042/la-gavotte.shtml
Allez, c'est l'heure de récupérer la voiture ... Je m'y attendais un peu, mais mes pneus avants doivent être changés d'urgence... Ce sera fait 2 heures plus tard quand j'aurais enfin trouvé des pneus à ma taille. J'ai observé le jeune mécanicien changer mes pneus (j'en ai profité pour regarder le dessous de la voiture). Je n'ai jamais vu un gars travailler aussi vite et aussi bien, avec une telle économie de mouvements... Un vrai ballet ... Comme il la largement dépassé l'horaire par ma faute (je suis arrivé à 18h35, alors que la fermeture de l'atelier était à 18h30), il a eu droit a une belle pièce...
Très bon accueil chez les commerçants de la région.Un véritable sens de la 'relation-client' et des prix tout à fait raisonnables (une vidange/niveaux : 35€, 2 pneus posés : 200€).
Je roule jusqu'à ce que le sommeil vienne, je trouve un coin pour dormir dans une prairie (un peu caillouteuse, mais bon ...) . Séance DVD dans l'herbe, dodo à la belle étoile, et réveil dans un brouillard à couper au couteau !
Je repars doucement dans le brouillard à 7h du matin. Une boulangerie locale me fournit un excellent petit déjeuner et je reprends ma route comme prévu via la Charente, l'Indre, l'Indre et Loire, le Loiret, soit Confolens, Montmorillon, Saint-Aignan, Chambord, Orléans etc.
Un peu déçu par les paysages et l'architecture assez banales ... Évidemment, Chambord, ça en jette, mais c'est pas l'architecture que je préfère. Curieusement, c'est un WC public en Indre, qui a retenu mon attention :
Après une traversée d'Orléans un peu pénible, je fais une pause en Beauce à l'ombre du seul arbre en vue. Une irrigueuse automatique est en action en j'en profite pour en analyser le fonctionnement. C'est assez astucieux.
Elle est composée de 2 machines : l'irrigueuse proprement dite qui déploie ses 2 bras de 20m dans le champ,
et le tambour d'alimentation qui sert à l'alimenter en eau et à la déplacer (ce que j'ai appris aujourd'hui ...).
En effet le tuyau qui les relie, sert évidemment à apporter l'eau, mais aussi, grâce à un mécanisme d'enroulement automatique et lent du tambour, à ramener l'irrigueuse montée sur roulettes, en tirant dessus lentement mais fermement !
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La machine qui porte le tambour est solidement retenue par deux vérins enfoncés dans le sol.
Un panneau solaire alimente une batterie pour l'électronique de contrôle.
Je me suis demandé un moment comment était entrainé le tambour, car je ne voyais aucune source d'énergie capable de fournir une telle puissance.
En fait il s'agit d'un moteur à eau (l'inverse d'une pompe à eau) commandé par une vanne électrique proportionnelle. L'eau passe dans la turbine et entraine un axe et une grande démultiplication donnant une extraordinaire force de traction au tambour (mais lente évidemment).
C'est donc le débit d'eau qui fourni l'énergie nécessaire à la traction de l'irrigueuse. C'est astucieux et non polluant (du moins localement).
De plus, un astucieux mécanisme entrainé par la rotation du tambour, positionne le tuyau sur celui-ci pour que l'enroulement se fasse régulièrement et proprement...
Comme quoi, on en apprend tous les jours ... C'est bien...
Mon périple s'achève, et je retrouve Paris où il fait bien chaud... Mais c'est supportable ...
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